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Prévenir les risques chimiques lors d'une chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosolisation (CIPPA ou PIPAC).
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Publié dans : Références en santé au travail, n° 147, juillet-août-septembre 2016, pp. 29-39, ill., bibliogr.
Une équipe de la faculté de médecine de l’Université de la Ruhr, à Bochum en Allemagne, a récemment mis au point une nouvelle
technique de chimiothérapie intrapéritonéale : la chimiothérapie intrapéritonéale pressurisée par aérosolisation (CIPPA, PIPAC en anglais). Cette procédure, apparentée à la chimiothérapie hyperthermique intrapéritonéale (CHIP) utilisée depuis plusieurs années, offre de nouvelles perspectives pour la prise en charge de patients atteints de pathologies cancéreuses limitées à la
cavité abdominale. Ses conditions de mise en oeuvre peuvent cependant exposer les intervenants pendant et après la CIPPA à de nouveaux risques. L’introduction de cette technique impose donc au service de soins de renouveler leur évaluation des risques et de définir notamment des mesures adaptées de prévention des risques d’exposition aux médicaments cytotoxiques.
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