Privation partielle de sommeil et charge thermique : effets sur un test de vigilance.


Article

LIBERT J.P. | TASSI P. | BACH V. | NICOLAS A. | ET COLL.

Publié dans : Travail humain, vol. 55, no 3, octobre 1992, pp. 219-236, ill., bibliogr.

Douze sujets masculins ont effectué pendant 11 jours consécutifs un test de vigilance connu pour être sensible aux effets de la privation de sommeil et de la chaleur. Les performances obtenues à l'épreuve de vigilance se détériorent à mesure que la privation de sommeil augmente. L'exposition à la chaleur diminue le temps de réaction des sujets. Il semble donc que l'exposition à la chaleur ait des effets bénéfiques sur les capacités vigilancielles de sujets privés de sommeil. L'interaction antagoniste de ces deux facteurs ne semble liée ni à la structure, ni à la durée du sommeil qui sont identiques pour tous les sujets soumis au test. Ce résultat peut être interprété par le fait que l'hypothermie diurne consécutive à une privation de sommeil est réduite lorsque la contrainte thermique augmente.

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