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Etude des postes de travail en curiethérapie de prostate : exemple d’une démarche de prévention.
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Publié dans : Documents pour le médecin du travail, n° 129, 1er trimestre 2012, pp. 27-38, ill., bibliogr.
Le Service de protection radiologique des armées (SPRA) et l'Institut national de recherche et de sécurité (INRS) ont mené conjointement une étude afin d'évaluer l'exposition radiologique de l'équipe opératoire au cours de curiethérapies de prostate par implants permanents d'iode-125, à l'Hôpital d'instruction des armées du Val-de-Grace.
Le but de cette étude est d'estimer les doses reçues par une équipe nouvellement formée à cette technique, de mesurer les différents débits d'équivalent de dose ambiant et de définir le zonage radiologique. Au cours des six séances de curiethérapie étudiées, les doses efficaces corps entier et les doses équivalentes aux extrémités et au cristallin sont restées inférieures au seuil de détection pour l'ensemble des personnels. Le débit d'équivalent de dose ambiant mesuré en fin d'implantation est en moyenne de 170 microSv par heure au niveau du périnée du patient. C'est à 20 cm de ce dernier qu'est estimée la limite théorique de la zone contrôlée.
A partir de ces résultats, des recommandations sont proposées concernant la catégorisation, le zonage radiologique et les modalités de surveillance dosimétrique des personnels. La curiethérapie de prostate par voie transpérinéale échoguidée en temps réel est une technique peu irradiante pour le personnel du fait des caractéristiques de la source radioactive et des moyens techniques utilisés qui assurent une radioprotection efficace de l'équipe opératoire.
Document INRS : consulter le document depuis le site inrs.fr
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