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Validation of self-reported occupational noise exposure in participants of a French case-control study on acoustic neuroma.
(Validation de l'exposition au bruit professionnel autodéclarée chez les participants d'une étude cas-témoins française sur le neurinome acoustique).
Article
Est Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, vol.92 n°7, octobre 2019, pp.991-1001, ill., bibliogr.
Le but de cette étude était de valider l'exposition professionnelle auto-déclarée au bruit fort par rapport à l'évaluation des niveaux de bruit par des experts dans une étude cas-témoins française sur le neurinome acoustique, et d’estimer l'impact d'une mauvaise classification de l'exposition sur l'évaluation du risque. Les niveaux de bruit ont été évalués par un expert dans 1 006 emplois occupés par 111 cas et 217 témoins de la population. Les différences cas-témoins dans l'auto-déclaration ont été analysées à l'aide de modèles logistiques. La sensibilité, la spécificité, les valeurs prédictives positives et négatives et la concordance observée des auto-déclarations ont été calculées par rapport à l'évaluation de l'expert. Ils ont été utilisés pour calibrer le rapport de cotes entre l'exposition professionnelle au bruit fort au cours de la vie et le risque de neurinome acoustique, sans ajustement pour l'erreur de mesure des évaluations d'experts. Les cas ont rapporté des niveaux de bruit dans des emplois individuels plus proches de l'évaluation de l'expert que les témoins, mais la différence entre les cas et les témoins était faible pour les expositions au cours de la vie. Pour une exposition de 80 dB(A) évaluée par les experts, la déclaration des emplois individuels par les cas était plus sensible (54 % chez les cas, 37 % chez les témoins), tandis que la spécificité (91 % chez les cas, 93 % chez les témoins) et la concordance observée (82 % chez les cas, 81 % chez les témoins) étaient similaires. Lorsque l'exposition à vie était prise en compte, la sensibilité augmentait (76 % chez les cas, 65 % chez les témoins), tandis que la spécificité des cas diminuait (84 %). Lorsque ces valeurs ont été utilisées pour calibrer les auto-déclarations en vue d'une mauvaise classification de l'exposition par rapport à l'évaluation d'experts à 80 dB(A), le rapport de cotes brut de 1,7 a été réduit à 1,3. En conclusion, malgré la déclaration relativement précise des bruits forts, l'impact de l'étalonnage sur le rapport de cotes n'était pas négligeable.
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