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Occupational allergic contact dermatitis from a glue : concomitant sensitivity to “declared” isothiazolinones and “undeclared” (meth)acrylates.
(Dermatite de contact allergique d'origine professionnelle provoquée par une colle : sensibilité concomitante aux isothiazolinones "déclarées" et aux (méth)acrylates "non déclarés").
Article
Est Publié dans : Contact Dermatitis, vol.83 n°2, août 2020, pp.150-152, ill., bibliogr.
Cas d’une femme travaillant dans une usine fabriquant des boîtes et présentant une dermatite eczémateuse au niveau de deux doigts de chaque main, associée à des démangeaisons et des brûlures sévères. Son travail consistait à exercer une pression et une friction, principalement avec le bout des doigts, en contact quotidien avec une colle à base d'eau. Les gants n'étaient utilisés qu'occasionnellement car ils gênaient la dextérité. Les tests cutanés se sont révélés positifs au sulfate de nickel, au mélange méthylchloroisothiazolinone/méthylisothiazolinone, à la méthylisothiazolinone et à l’acrylate d’éthyle. Trois semaines après les tests cutanés, une forte réaction au niveau du point de contact du test avec l’acrylate d’éthyle est apparue. Les isothiazolinones et les (méth)acrylates sont désormais les allergènes les plus fréquemment responsables de la dermatite de contact allergique provoquée par la colle. La présence d'isothiazolinones dans la colle a été confirmée par la fiche de données de sécurité fournie par l'employeur. A l'inverse, la fiche n'indiquait pas la présence de (méth)acrylates, et aucune source de contact avec des (méth)acrylates n'a pu être identifiée chez cette femme. Cependant, la poussée au point de contact du test cutané à l'acrylate d'éthyle confirme la pertinence d'une réaction positive à cet allergène probablement non déclaré.
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