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Association between prolonged exposure to long working hours and stroke subtypes in the CONSTANCES cohort.
(Association entre l'exposition prolongée à de longues heures de travail et les sous-types d'accidents vasculaires cérébraux dans la cohorte CONSTANCES).
Article
Bien qu'il y ait de plus en plus de preuves de l'effet des longues heures de travail (LHT) sur les accidents vasculaires cérébraux, peu d'études ont distingué les sous-types d'accidents vasculaires cérébraux. Les auteurs ont examiné les associations entre les longues heures de travail et les accidents vasculaires cérébraux ischémiques ou hémorragiques après ajustement des facteurs de risque cardiovasculaires. En France, à partir d'une cohorte nationale basée sur la population CONSTANCES, des questionnaires de base et des examens de santé initiaux ont été utilisés pour récupérer les facteurs de risque sociodémographiques et cardiovasculaires de 2012 à 2018. Les LHT ont été définies comme un temps de travail auto-déclaré ≥ 10 heures par jour pendant au moins 50 jours par an. Les cas incidents d'AVC ont été collectés à l'aide des codes de la classification internationale des maladies enregistrés dans le système national des données de santé. Les associations entre les LHT et l'accident vasculaire cérébral ont été étudiées à l'aide de modèles multinomiaux ajustés pour les facteurs de risque cardiovasculaires. Parmi les 160 751 participants qui n'avaient pas subi d'AVC au début de l'étude, 20 723 participants ont déclaré avoir été exposés à de LHT pendant 10 ans ou plus et 190 cas incidents d'AVC ont été identifiés, dont 134 ischémiques et 56 hémorragiques. L'exposition à de LHT était associée à un risque élevé d'AVC ischémique et d'AVC hémorragique dans les modèles non ajustés. Dans les modèles multivariables ajustés, seule l'association entre les LHT et l'AVC hémorragique est restée significative. En conclusion, de LHT sont associées aux accidents vasculaires cérébraux, bien qu'elles ne restent significatives pour les accidents vasculaires cérébraux hémorragiques qu'après ajustement. Des études supplémentaires sont nécessaires. Néanmoins, des politiques visant à atténuer les effets de LHT et des facteurs de risque cardiovasculaires sont justifiées.
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