Airborne contamination during post-fire investigations : hot, warm and cold scenes.


(Contamination atmosphérique lors d'enquêtes post-incendie : sites chauds, tièdes et froids).


Article

HORN G.P. | MADRZYKOWSKI D. | NEUMANN D.L. | MAYER A.C. | ET COLL.

Est Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, vol.19 n°1, janvier 2022, pp.35-49, ill., bibliogr.

Cette étude, caractérise les concentrations de contaminants dans l'air ambiant pendant l'investigation post-incendie d'incendies résidentiels maitrisés de chambres à coucher, de cuisines et de salons équipés avec du mobilier courant aux États-Unis. L'échantillonnage de l'air ambiant a été réalisé au cours de différentes phases d'investigation, y compris lorsque les investigations peuvent être menées immédiatement après l'extinction de l'incendie et jusqu'à 5 jours après l'incendie. Des particules en suspension dans l'air d'une grande variété de dimensions, y compris des particules submicroniques, ont atteint des niveaux potentiellement malsains (sur la base de l'indice de qualité de l'air) sur une période d'investigation de 60 minutes peu après l'extinction de l'incendie, avec des niveaux médians de PM2,5 supérieurs à 100 µg/m3 (fourchette de 16 à 498 µg/m3) et des concentrations médianes maximales transitoires de 1 090 µg/m3 (fourchette de 200 à 23 700 µg/m3) pendant les activités de retrait des cloisons sèches ou de pelletage. De plus, les concentrations d'aldéhydes en suspension dans l'air étaient élevées par rapport aux composés organiques volatils, avec des valeurs maximales de formaldéhyde dépassant les limites maximales NIOSH pendant les premières périodes d'investigation (médiane 356 µg/m3, fourchette : 140-775 µg/m3) et occasionnellement un jour après l'incendie, lorsque la structure était recouverte de planches avant les activités d'investigation ultérieures. Ces résultats soulignent la nécessité de protéger les voies respiratoires des enquêteurs contre les particules lors des enquêtes sur les incendies ainsi que pendant les activités de reconstruction après l'incendie. De plus, la protection contre les vapeurs de formaldéhyde devrait être fortement envisagée au moins jusqu'aux investigations qui ont lieu 3 jours après l'incendie et la surveillance individuelle du formaldéhyde dans l'air est recommandée pendant les investigations.

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