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Asbestos exposure of chrysotile miners and millers in Balangero, Italy.
(Exposition à l'amiante des mineurs et des opérateurs de broyeur de chrysotile à Balangero, en Italie).
Article
Est Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, vol.64 n°6, juillet 2020, pp.636-644, ill., bibliogr.
La plus grande mine de chrysotile d'Europe occidentale était active à Balangero (Italie) de 1917 à 1990. Les auteurs ont évalué quantitativement l'exposition à l'amiante dans le cadre d'une étude de cohorte sur la mortalité des mineurs et des opérateurs de broyeurs. À l'aide des documents des Archives d'Etat, ils ont reconstitué l'histoire professionnelle de la cohorte. La concentration de fibres d'amiante par zone de travail a été dérivée des enquêtes d'hygiène industrielle depuis 1968 et des programmes de surveillance depuis 1975. Les expositions antérieures avaient été estimées sur la base de la reconstruction expérimentale des conditions de travail passées. Dans la mine, des concentrations d'environ 20 fibres par millilitre (f/ml) étaient initialement présentes, diminuant à 5 au milieu des années 1950 et à < 1 à la fin des années 1970. Dans les zones de broyage, des niveaux plus élevés étaient présents et ne sont pas tombés en dessous de 1 f/ml avant le milieu des années 1980. L'exposition cumulée des membres de la cohorte, qui correspond à la somme des expositions spécifiques à l'année et à la zone pendant toute la durée de leur emploi, était < 10 fibres/millilitre-année (f/ml-an) chez 18 % des travailleurs, de 10-100 chez 32 %, de 100-1 000 chez 37 % et > 1 000 chez 13 %. Comparativement aux estimations récemment publiées pour la mine de chrysotile russe d'Asbest, celles de Balangero étaient plus élevées dans les années 1950 et 1960. Cette différence peut s'expliquer en partie par les difficultés à convertir les mesures de poussière en concentrations de fibres dans l'étude russe et par la nécessité de s'appuyer sur la reconstruction expérimentale des expositions avant 1968 dans cette étude.
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