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Serotonin variations and sleep disorders among shift workers. A cross-sectional study.

(Variations de la sérotonine et troubles du sommeil chez des travailleurs postés. Etude transversale).

Article

SHEHATA R.S.A. | MOHAMED NOUR Z.A. | BADR A.M.A. | KHALIFA E.M.

Est Publié dans : Toxicology and Industrial Health, vol.37 n°10, octobre 2021, pp.603-609, ill., bibliogr.

Cette étude transversale a été réalisée sur 73 infirmières d'un hôpital tertiaire du Caire, en Egypte, afin d'évaluer la qualité du sommeil chez les infirmières travaillant en équipe (SWN), de déterminer le niveau de sérotonine dans le sang et sa relation avec le travail posté et la qualité du sommeil. Un questionnaire sur les antécédents démographiques et professionnels, un questionnaire sur l'indice de qualité du sommeil de Pittsburgh (PSQI) et une mesure de la sérotonine sanguine ont été effectués sur le groupe étudié. Les données ont été analysées à l'aide du logiciel SPSS 25, et les statistiques descriptives, le test t non apparié, ANOVA, le test de Kruskal-Wallis, chi carré, la corrélation de Spearman et la régression multivariée ont été utilisés. Les résultats ont montré que le score global moyen de l'PSQI était significativement plus élevé chez les SWN que chez les infirmières ne travaillant pas en travail posté (NSWN) et était le plus élevé (10,32 ± 3,56 et 10,22 ± 2,4, respectivement) chez les infirmières travaillant de nuit en travail posté et en poste fixe. Le taux de sérotonine dans le sang présentait des différences très significatives entre les SWN et NSWN, et était surtout réduit chez les infirmières en poste tournant et fixe (66,7 % et 65 %, respectivement). En outre, des différences très significatives ont été observées dans les niveaux de sérotonine entre les infirmières ayant une mauvaise qualité de sommeil et celles ayant une bonne qualité de sommeil (p < 0,001), et la plupart des infirmières ayant une mauvaise qualité de sommeil (62,7 %) avaient des niveaux de sérotonine faibles. Un niveau de sérotonine anormal (cote = 246,5) et les années de travail (cote = 1,2) étaient des prédicteurs statistiquement significatifs de la mauvaise qualité du sommeil. En conclusion, les SWN, en particulier les infirmières en rotation et de nuit, souffrent d'une mauvaise qualité de sommeil associée à des niveaux anormaux de sérotonine dans le sang.

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