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Human papillomavirus and surgical smoke : a systematic review.
(Papillomavirus humain et fumée chirurgicale : une revue systématique).
Article
Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.77 n°12, décembre 2020, pp.809-817, ill., bibliogr.
Les auteurs ont évalué les connaissances actuelles sur le risque de transmission du papillomavirus humain (HPV) et des maladies liées au HPV, chez les chirurgiens et le personnel des blocs opératoires (BO) à la suite d'une exposition à la fumée chirurgicale. Une recherche documentaire systématique a été effectuée sur Embase et Ovid-MEDLINE. Vingt-et-un articles pertinents ont été identifiés. Ils démontrent que la fumée chirurgicale provenant du traitement des lésions liées au HPV peut contenir de l'ADN du HPV et que cela peut contaminer les voies aériennes supérieures du personnel des BO. On ne sait pas si cet ADN est infectieux. La prévalence accrue de l'infection par le HPV ou des maladies liées au HPV chez le personnel des BO à la suite d'une exposition professionnelle à la fumée chirurgicale n'a pas été démontrée de manière convaincante. En conclusion, bien que la transmission du HPV au personnel des BO par la fumée chirurgicale ne soit pas encore prouvée, il serait plus sûr de considérer la fumée chirurgicale comme potentiellement infectieuse. Les précautions nécessaires doivent être prises lors de la réalisation de procédures génératrices de fumée, consistant en une ventilation locale par aspiration, une ventilation générale de la pièce et un équipement de protection individuelle complet, y compris un appareil de protection respiratoire testé et adapté, de classe N95 au minimum. Il n'y a actuellement pas suffisamment de preuves pour recommander la vaccination contre le HPV au personnel des BO ou pour affirmer que les précautions ci-dessus, lorsqu'elles sont utilisées correctement, ne seraient pas efficaces pour prévenir la transmission du HPV par la fumée chirurgicale.
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