Workplace indoor environmental quality and asthma-related outcomes in healthcare workers.


(Qualité de l'environnement intérieur des lieux de travail et asthme du personnel soignant).


Article

ROLLINS S.M. | SU F.C. | LIANG X. | HUMANN M.J. | ET COLL.

Est Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, vol.63 n°5, mai 2020, pp.417-428, ill., bilbiogr.

L'asthme est associé à l'humidité intérieure et aux travaux de rénovations. L'objectif de cette étude était d'estimer la fréquence de ces facteurs de qualité de l'environnement intérieur (QEI) dans les établissements de santé et leur association avec l'asthme des travailleurs. Le personnel soignant de la ville de New York (n = 2 030) a été interrogé sur leurs symptômes liés à l'asthme et sur les facteurs d'humidité et les travaux de rénovation au travail et à la maison au cours des 12 derniers mois. Les questions relatives à l'humidité sur le lieu de travail portaient sur les dégâts des eaux, la prolifération des moisissures et l'odeur des moisissures, tandis que celles relatives aux rénovations portaient sur la peinture, la rénovation des sols et des murs. Des modèles de régression ont été ajustés pour examiner les associations entre les facteurs de QEI au travail et à la maison et l'incidence de l'asthme. Les rapports sur l'humidité (n = 728, 36 %) et les rénovations (n = 1412, 70 %) au travail étaient fréquents. Les facteurs de risque sur le lieu de travail pour l'incidence de l'asthme comprenaient les catégories d'humidité suivantes : dégâts des eaux seuls, dégâts des eaux avec odeur de moisissure (sans prolifération), et dégâts des eaux avec odeur et prolifération de moisissure, et la catégorie de rénovation avec les trois facteurs (peinture, murs et sols). Les rapports sur les facteurs de QEI de la maison étaient moins fréquents et moins susceptibles d'être associés à des résultats de santé. Les analyses de données ont suggéré que la prolifération et/ou l'odeur de moisissure au travail et à la maison avaient un effet synergique sur l'échelle additive avec un algorithme basé sur les symptômes pour l'hyperréactivité bronchique. En conclusion, cette étude a permis de déterminer que les facteurs d'humidité et de rénovation sont courants dans les établissements de santé, ce qui peut exposer les travailleurs à un risque d'asthme. D'autres recherches sont nécessaires pour confirmer ces résultats, notamment des études prospectives.

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