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The framework of clinical occupational medicine to provide new insight for workaholism.
(Cadre de la médecine clinique du travail afin d'apporter un nouvel éclairage sur le workaholisme).
Article
Est Publié dans : Industrial Health, vol.56 n°5, octobre 2018, pp.441-451, ill., bibliogr.
Il n'existe pas de définition unique du workaholisme. La plupart des solutions proposées pour les personnes souffrant de workaholisme visent des individus en particulier. Cette étude examine des cas de patients souffrant de workaholisme en mettant l'accent sur le rôle du travail. Des cas de patients du Centre des maladies professionnelles de Brest, en France, entre 2013 et 2016, sont décrits. Les consultations ont été menées dans le cadre de la médecine clinique du travail en mettant l'accent sur des situations de travail réelles. Les diagnostics de surmenage au travail ont été établis selon les critères de Goodman. Les situations de quatre patients sont rapportées. Trois d'entre eux souffraient de workaholisme : un représentant commercial de 41 ans, une infirmière de 51 ans en soins progressifs et une vendeuse de 30 ans. Le dernier cas rapporté concerne la situation d'un chef d'équipe de 41 ans qui a d'abord été suspecté d'être workaholique, mais qui a ensuite été diagnostiqué comme souffrant d'un trouble bipolaire. Les troubles bipolaires et autres comportements de dépendance doivent être évalués. Une rémunération variable exclusive et une organisation du travail pouvant induire une confusion entre l'environnement professionnel et personnel, constituent toutes les deux des facteurs de risque. Certains patients étaient ambivalents face à leur état et prêts à continuer à travailler malgré des problèmes de santé. Ces éléments pourraient être intégrés dans des recherches plus approfondies sur le workaholisme.
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