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Animal farming and the risk of lymphohaematopoietic cancers : a meta-analysis of three cohort studies within the AGRICOH consortium.
(Elevage d’animaux et risque de cancers lymphohématopoïétiques : méta-analyse de trois études de cohortes au sein du consortium AGRICOH).
Article
L'élevage d'animaux suppose une variété d'expositions potentielles, y compris à des agents infectieux, des endotoxines et des pesticides, qui peuvent jouer un rôle dans l'étiologie des cancers lymphohématopoïétiques (LHC). L'objectif de cette étude était d'évaluer si l'élevage d’animaux est associé au risque de LHC global ou de ses sous-types. Les données de trois études de cohortes prospectives aux Etats-Unis, en France et en Norvège, qui font partie du consortium Agricultural Cohort et qui ont permis de recueillir des informations sur l'élevage et le cancer, ont été utilisées. Les analyses ont porté sur 316 270 agriculteurs et travailleurs agricoles. 13 sous-types histologiques du LHC (n = 3 282) ont été étudiés. Les élevages étaient des élevages de bovins, porcins et ovins/caprins et des élevages de volaille. L'élevage d'animaux en général ou d'espèces animales spécifiques n'a pas été méta-associé au LHC global. Le risque de cancer myéloïde diminue avec l'augmentation du nombre d'animaux. Le risque de néoplasmes myéloprolifératifs augmentait avec le nombre de moutons ou de chèvres, tandis que le risque diminuait avec le nombre de têtes de bétail. Entre les cohortes, les auteurs ont observé une hétérogénéité dans l'association du type d'animal d'élevage et des différents sous-types de LHC. En conclusion, cette étude à grande échelle de trois cohortes agricoles prospectives n'a montré aucune association entre l'élevage d’animaux et le risque de LHC, mais quelques associations entre des espèces animales spécifiques et des sous-types du LHC ont été observées. Les différences observées dans les associations par pays justifient des études plus approfondies.
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