Associations of screen work with neck and upper extremity symptoms : a systematic review with meta-analysis.


(Associations entre le travail sur écran et les symptômes au niveau du cou et des membres supérieurs : une revue systématique avec méta-analyse).


Article

COENEN P. | VAN DER MOLEN H.F. | BURDORF A. | HUYSMANS M.A. | ET COLL.

Est Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, vol.76 n°7, juillet 2019, pp.502-509, ill., bibliogr.

Il a souvent été suggéré que le travail sur écran (c’est-à-dire le travail sur ordinateur de bureau, ordinateur portable ou tablette) est un facteur de risque pour les symptômes au niveau du cou et des membres supérieurs. Toutefois, il manque une vue d'ensemble et une quantification à jour des données probantes. Les auteurs ont examiné systématiquement l'association entre l'exposition au travail sur écran et les symptômes au niveau du cou et des membres supérieurs dans le cadre d'études prospectives. Une recherche documentaire dans des bases de données électroniques telles que PubMed, Embase, Cinahl et Scopus a été effectuée pour identifier des études prospectives concernant l'association entre l'exposition au travail sur écran et les symptômes musculosquelettiques. Après avoir examiné 3 423 références, 19 articles provenant de 12 études (avec 18 538 participants) ont été sélectionnés, la plus récente évaluation de l'exposition ayant été publiée en 2005. Les études ont décrit la durée et la fréquence des tâches effectuées sur l’ordinateur (c’est-à-dire l'utilisation de l'ordinateur, du clavier et de la souris, évaluée à l'aide d'autodéclarations ou d'enregistrements logiciels) et les symptômes musculosquelettiques (c’est-à-dire les symptômes auto-évalués au niveau du cou, des épaules et des membres supérieurs et si le syndrome du canal carpien a été diagnostiqué). Bien qu'il y ait eu dans l'ensemble une augmentation de la fréquence des symptômes musculosquelettiques avec une plus grande exposition au travail à l'écran (risque relatif RR : 1,11), on obtenait des risques plus faibles (et statistiquement non significatifs) lorsque le travail à l'écran était évalué par un enregistrement logiciel (RR : 1,05) comparativement aux déclarations des sujets (RR : 1,14). En conclusion, les auteurs ont constaté un risque accru de symptômes musculosquelettiques lors du travail sur écran. Cependant, les preuves sont hétérogènes et il est frappant de constater qu'il manque des informations concernant le travail sur les écrans fréquemment utilisés aujourd’hui (ordinateurs portables, notebooks ou tablettes).

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