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Cancer mortality in workers exposed to dieldrin and aldrin : an update.
(Mortalité par cancer chez des salariés exposés à la dieldrine et à l'aldrine : mise à jour).
Article
Publié dans : Toxicology and Industrial Health, Royaume-Uni, vol. 18, n° 2, mars 2002, pp. 63-70, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude a été menée pour enquêter sur les effets cancérogènes à long terme d'expositions professionnelles à la dieldrine et l'aldrine, deux insecticides organochlorés. La mise à jour d'une enquête sur 570 salariés travaillant dans la production de ces insecticides a été effectuée. Tous les salariés avaient travaillé du 1er janvier 1954 au 1er janvier 1970 et ont été étudiés jusqu'au 1er janvier 2001. Sur la base de prélèvements sanguins effectués pendant la période d'exposition, disponible pour 343 personnes, une estimation a été faite pour l'exposition à la dieldrine et à l'aldrine pour l'ensemble des sujets. La dose de dieldrine absorbée depuis 1970 varie de 11 à 7755 mg de dieldrine avec une moyenne de 737 mg. 171 salariés sont morts avant le 1er janvier 2001 ; ce nombre comparé à une valeur attendue de 226,6 donne un rapport standardisé de mortalité (SMR) de 75,6 (avec un intervalle de confiance (CI) de 95 % allant de 64,6 à 87,7). Ce déficit en mortalité totale est attribuable à une mortalité par maladies cardiovasculaires faible, et la mortalité par cancer était aussi plus faible que celle attendue. Le nombre de morts par cancer du rectum était significativement supérieur à celui attendu (SMR=300,0 ; 95% CI : 109,5-649,3), ce nombre était plus important dans le sous-groupe de salariés ayant absorbé de faible dose et ne semble pas lié à une exposition à la dieldrine ou à l'aldrine. Cette étude est en accord avec les résultats précédents indiquant que l'exposition professionnelle à des quantités significatives de dieldrine ou d'aldrine ne donne pas lieu à une plus forte mortalité par cancer par rapport à une population non exposée.
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