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Previously undetected silicosis in New Jersey decedents.
(Silicose non détectée chez des sujets décédés, au New Jersey).
Article
Publié dans : American Journal of Industrial Medicine, Etats-Unis, vol. 44, n° 3, septembre 2003, pp. 304-311, ill., bibliogr. (En anglais)
Malgré un déclin rapporté de la mortalité et des hospitalisations liées à la silicose, on pense que cette diminution pourrait être artificielle, en partie attribuable à un manque de diagnostic par les médecins. Cette étude a examiné, à travers une confirmation radiologique, la prévalence des silicoses non reconnues dans un groupe de sujets décédés, exposés à la silice, dont la cause de la mort était une pneumopathie obstructive chronique (COPD), une tuberculose, ou un coeur pulmonaire. Deux lecteurs experts ont ré-interprété les clichés thoraciques de ce groupe pour déterminer la présence ou l'absence de silicose. La population étudiée était présumée avoir été exposée aux poussières de silice en raison du type d'industrie où elle avait travaillé, dont l'indication était portée sur les certificats de décès. Des preuves radiologiques de silicose étaient retrouvées dans 8,5 % des cas, et d'asbestose dans 10,7 %, ce qui fait un total de 19,2 %. En conclusion, l'existence de silicose et d'asbestose non diagnostiquées au moment du décès dans 19,2 % de ce groupe d'étude suggère que les pathologies pulmonaires professionnelles sont sous-reconnues, et, de ce fait, sous-déclarées.