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Interview data versus questionnaire data in the diagnosis of carpal tunnel syndrome in epidemiological studies.
(Données provenant d'interrogatoires contre données provenant de questionnaires pour le diagnostic de syndrome du canal carpien dans les études épidémiologiques).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 53, n° 1, février 2003, pp. 57-63, ill., bibliogr. (En anglais)
Dans la plupart des enquêtes épidémiologiques concernant le syndrome du canal carpien (SCC), la définition du cas est basée sur les données d'un questionnaire avec ou sans tests neurophysiologiques. Le but de cette étude était de tester si l'utilisation des données d'un questionnaire peut donner lieu à une mauvaise classification des cas. Dans 2 études, qui concernaient 940 et 311 cas respectivement, les personnes indiquant des symptômes de SCC (picotements) dans un questionnaire étaient interviewées sur le plan clinique. Dans une sous-population (n=404), tous étaient interrogés, sans considération des réponses données au questionnaire. Les résultats ont montré que 35 à 45 % des participants rapportant des picotements une fois par semaine ou plus dans le questionnaire avaient bien des symptômes correspondant au SCC lorsqu'ils étaient interviewés. Les 55 à 65 % restants n'avaient pas ou de façon peu fréquente des symptômes, ou présentaient des symptômes du fait d'autres troubles. Peu de SCC potentiels ont été manqués. Les valeurs prédictives positives étaient de 0,48 et de 0,52 sur les mains droite et gauche respectivement. Les sensibilités, spécificités et valeurs prédictives négatives s'étalaient de 0,87 à 1,00. En conclusion, les auteurs soulignent que l'information issue des questionnaires surestime la prévalence des symptômes de SCC. Le fait de poser des questions sur le picotement constitue un premier pas simple et sensible pour détecter des cas potentiels de SCC, mais les symptômes devraient selon eux être confirmés par interrogatoire.