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Exposure to dust and particle-associated 1-nitropyrene of drivers of diesel-powered equipment in underground mining.
(Exposition aux poussières et 1-nitropyrène associé aux particules chez les conducteurs de machines diesel dans les mines souterraines).
Article
Publié dans : Annals of Occupational Hygiene, Royaume-Uni, vol. 47, n° 5, juillet 2003, pp. 379-388, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article présente les résultats d'une étude menée dans deux mines dans le cadre du projet européen BIOMODEM (biological monitoring approaches for diesel exhaust) et destinée à trouver la manière la plus correcte d'évaluer l'exposition aux gaz d'échappement. Les concentrations en poussières et 1-nitropyrène associé aux particules ont été mesurées dans une mine de charbon de République Tchèque exploitée par la méthode du long mur et une mine d'huile de schiste d'Estonie exploitée par la méthode de la chambre et du pilier, auprès de 20 mineurs pour chacune. La moitié des ouvriers était soit des conducteurs soit des excavateurs, les autres avaient une activité non-liée au diesel. L'exposition aux gaz d'échappement diesel a été étudiée par mesure des fractions inhalables et alvéolaires de la poussière à l'aide de capteurs fixés à environ 1,5 m du sol et de la fraction alvéolaire par des d'échantillonneurs individuels. Les résultats montrent que la fraction inhalable est deux fois plus importante que celle alvéolaire, que la fraction alvéolaire est au moins deux fois plus grande sous terre qu'en surface et deux à trois fois plus forte dans la zone respiratoire. La concentration en 1-nitropyrène a été déterminée par chromatographie gazeuse-spectrométrie de masse/spectrométrie de masse. Cette molécule n'a pas été retrouvée dans la poussière d'origine minière. Les valeurs relevées dans la zone respiratoire allaient de 0,003 à 42,2 ng/m3. Elles suivent parfaitement les ratio observés pour les poussières. Les auteurs jugent que pour évaluer l'exposition individuelle, un échantillonneur personnel est préférable. Le suivi du 1-nitropyrène semble mieux refléter l'exposition ambiante que la mesure des poussières, surtout lorsqu'il est complété par une surveillance biologique des protéines et des adduits à l'ADN ainsi que des métabolites de substances génotoxiques des excrétions urinaires.