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Accidents d'exposition au sang au bloc opératoire : pratiques de dépistage. Résultats d'une enquête nationale.
Article
Publié dans : Hygiènes, vol. 11, n° 2, mai 2003, pp. 176-181, ill., bibliogr.
En France, une enquête nationale a été conduite auprès d'un échantillon représentatif de 5 000 chirurgiens pour connaître, grâce à un questionnaire, leur attitude vis-à-vis du dépistage préopératoire des patients porteurs du VIH, du VHB et du VHC et leurs pratiques d'autodépistage. Le taux de réponse a été de 21 % (n = 1 042). Un dépistage systématique préopératoire était réalisé par 14,6 % des chirurgiens pour le VHB, et 15,1 % pour le VHC et par 23,9 % pour le VIH. Les chirurgiens cardiothoraciques et gynécologues obstétriciens demandent systématiquement plus de dépistage que les chirurgiens généraux. Un tiers des chirurgiens ne demandent pas de consentement au patient. Plus de 90 % des chirurgiens souhaiteraient réaliser un dépistage préopératoire systématique. Seulement 18,2 % des chirurgiens n'ont pas fait l'objet d'un dépistage pour le VIH et ce taux est de 40 % pour le VHC. Si cela leur était demandé, 95 % des chirurgiens accepteraient de réaliser un autodépistage.
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