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Comment traduire le degré d'urgence d'une alarme sonore non vocale ?
Extrait de : EPIQUE 2001. Journées d'étude en psychologie ergonomique. Nantes, 29-30 octobre 2001.
Acte congres
Edition : Société française de psychologie (SFP, 71 avenue Edouard-Vaillant, 92774 Boulogne Cedex), sd, 237 p., pp. 97-102, bibliogr.
Selon certaines études (Edworthy et Hellier) réalisées dans ce domaine, il est possible de classer des signaux sonores en fonction de la perception de leur degré d'urgence, en se basant sur leurs caractéristiques acoustiques. Cependant, ces résultats ne se confirment pas lorsque les auditeurs subissent une forte charge de travail. Pour mieux comprendre les processus cognitifs impliqués, deux expérimentations sont réalisées : l'une avec des signaux construits selon les indications d'Edworthy, l'autre avec des alarmes réelles enregistrées sur les aéronefs militaires. Un premier groupe d'auditeurs détermine pour chaque paire de séquences quel signal est le plus urgent et quantifie la différence. Un deuxième groupe quantifie uniquement la différence perçue entre les séquences sans notion d'urgence. Les résultats obtenus par analyse mutidimensionnelle montrent que, pour les signaux construits, la distribution spatiale des séquences est très proche dans les deux groupes ce qui n'est pas le cas pour les signaux enregistrés. Ces observations suggèrent qu'il faut prendre en considération des processus cognitifs complexes faisant appel en particulier au vécu du sujet.