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Exploring perceived tension as a response to psychosocial work stress.
(Etude de la tension perçue en réponse à un stress psychosocial professionnel).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 29, n° 2, avril 2003, pp. 124-133, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude étend le concept de tension, en partie en observant les modifications de tension au cours de la journée de travail, pour identifier les épisodes entraînant une élévation de tension et les relier à des réponses physiques. Des questionnaires et des entretiens ont été simultanément utilisés pour décrire le concept de tension. La tension était notée selon une échelle visuelle analogique toutes les heures, et l'activité musculaire du trapèze et la fréquence cardiaque étaient enregistrées. 94 femmes issues de 4 activités de services ont participé à l'étude. La tension était décrite comme une réponse d'activation musculaire impliquant le haut du corps, mais également des réponses d'activation autonome étaient décrites. Les causes comprenaient des situations variées, mais le contact avec d'autres gens entraînant des émotions négatives était un facteur commun. L'activité musculaire moyenne et les réponses cardiaques n'étaient pas liées à une tension perçue prolongée, mais les scores de tension différentiels entre les périodes avec faible et forte tension étaient liés aux réponses différentielles de l'activité du trapèze correspondantes. En conclusion, cette étude a identifié les expositions professionnelles à l'origine de tensions, et a démontré une corrélation physiologique avec la perception subjective de la tension à court terme. La faible réponse d'activation musculaire enregistrée ne représente pas un facteur de risque de douleur par les standards traditionnels utilisés pour enregistrer et évaluer les réponses musculaires, mais elle pourrait désigner des mécanismes d'induction de la douleur sous-jacents, tels qu'un surmenage des unités motrices à faible seuil.