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Work-schedule characteristics and reported musculoskeletal disorders of registered nurses.
(Caractéristiques des horaires de travail et troubles ostéomusculaires rapportés parmi des infirmières diplômées).
Article
Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 28, n° 6, décembre 2002, pp. 394-401, ill., bibliogr. (En anglais)
La relation entre une combinaison des caractéristiques des horaires de travail imposés et les troubles ostéomusculaires et articulaires rapportés au niveau du cou, des épaules et du dos a été examinée. Un échantillon aléatoire de 1 163 infirmières, issues de façon systématique d'une liste d'infirmières diplômées en activité dans deux états des Etats-Unis, a été utilisé dans une étude transversale. Les données ont été recueillies via une enquête anonyme adressée au domicile des participantes d'octobre 1999 à février 2000. Quatre des neuf caractéristiques des horaires de travail (temps plein, plus de 8 heures par jour, 2 à 4 week-ends par mois, et autres que le travail de jour) étaient significativement liées aux troubles musculosquelettiques au niveau d'un ou plusieurs endroits du corps. La combinaison des caractéristiques des horaires de travail imposés augmentaient les troubles au niveau du cou, des épaules et du dos. L'ajustement pour les exigences psychologiques et physiques du travail diminuait légèrement les rapports de cotes (odds ratio ou OR) et suggérait que certaines des associations entre troubles musculosquelettiques et horaires de travail étaient dues à une augmentation de l'exposition à ces exigences de la tâche. Les horaires de travail prolongés (supérieurs à 12 heures par jour, plus de 40 heures par semaine) et les horaires de repos (week-ends et "autres que les postes de jour") étaient liés à une augmentation de 50 à 170 % des OR ajustés pour l'âge des troubles musculosquelettiques au niveau des 3 localisations étudiées. En conclusion, les résultats de cette étude suggèrent que la prévention des troubles rhumatologiques chez les infirmières nécessite des approches organisationnelles des horaires de travail qui réduisent la durée de l'exposition aux conditions de travail pénibles et favorise les alternances travail-repos bonnes pour la santé.