Work organisation and unintentional sleep : results from the WOLF study.


(Organisation du travail et endormissement : résultats de l'enquête WOLF).


Article

AKERSTEDT T. | KNUTSSON A. | WESTERHOLM P. | THEORELL T. | ET COLL.

Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 59, n° 9, septembre 2002, pp. 595-600, ill., bibliogr. (En anglais)

On s'intéresse de plus en plus à l'endormissement au travail du fait des accidents qu'il engendre. Les buts de cette étude étaient de rechercher quelles variables (associées au travail, au mode de vie, aux antécédents) étaient associées à cette tendance non intentionnelle, que ce soit durant les heures de travail ou pendant les loisirs. 5 589 individus ont répondu à un questionnaire (taux de réponse de 76 %). Les résultats, obtenus par une analyse par régression logistique multiple, montre que la prévalence d'endormissement au moins une fois par mois était de 7 % au travail, et de 23,1 % durant le temps libre. Le risque au travail était associé aux troubles du sommeil, au travail posté, et aux catégories socio-professionnelles élevées. Le fait d'être plus âgé, d'être une femme, et d'être tabagique réduisait ce risque. La charge de travail, la latitude décisionnelle, la charge physique, le travail sédentaire, le fait de travailler seul et les heures supplémentaires n'étaient pas associés au risque d'endormissement. Le fait de retirer les troubles du sommeil comme élément prédictif ne changeait pas les odds-ratios des autres variables de façon significative. Concernant l'endormissement lors du temps libre, les troubles du sommeil, le fait de ronfler, les charges de travail importantes, l'inactivité physique et l'âge (plus de 45 ans) constituaient des indicateurs de risque.

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