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Vanadate induces DNA strand breaks in cultured human fibroblasts at doses relevant to occupational exposure.
(Le vanadate induit des cassures des brins d'ADN dans les fibroblastes humains en culture, à des doses significatives d'une exposition professionnelle).
Article
Publié dans : Mutation Research. Genetic Toxicology and Environmental Mutagenesis, Pays-Bas, vol. 519, n° 1-2, août 2002, pp. 25-35, ill., bibliogr. (En anglais)
Du fait de sa dureté et de sa capacité à former des alliages, le vanadium est fréquemment trouvé comme constituant de l'acier utilisé pour les outils et implants orthopédiques. Les sels de vanadium sont utilisés comme catalyseurs lors de la production d'acide sulfurique, semi-conducteurs, révélateurs photographiques et pigments jaunes des céramiques. L'exposition professionnelle au vanadium est directement liée à la production de vanadium et au travail de chaudronnier. Pour étudier les effets génotoxiques in vivo d'une exposition au pentoxyde de vanadium (poudre cristalline jaunâtre), les cassures des brins d'ADN étudiées par le test des comètes et la fréquence des échanges de chromatides soeurs (SCE) des leucocytes, lymphocytes et fibroblastes en culture ont été analysées chez 49 ouvriers d'une usine productrice de vanadium et chez 12 témoins non-exposés. De plus, la 8-hydroxy-2'déoxyguanosine, marqueur du stress oxydatif cellulaire, a été déterminée dans les lymphocytes des salariés exposés. L'étude a montré que in vitro le vanadium induit une fragmentation de l'ADN dans des fibroblastes humains en culture à des concentrations comparables aux niveaux de vanadium observés in vivo. La co-exposition des cellules à d'autres agents génotoxiques (rayons ultra-violet UV, bléomycine) semble provoquer des dommages de l'ADN persistants et non réparables.