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Démarche diagnostique en médecine du travail face à une cytolyse hépatotoxique.
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Publié dans : Archives des maladies professionnelles, vol. 61, n° 3, mai 2000, pp. 177-186, bibliogr.
Alors que la survenue de cytolyses hépatiques au cours d'un accident industriel pose peu de difficultés diagnostiques mais plutôt des problèmes de gestion de l'ensemble des intoxiqués, la découverte d'anomalies biologiques au cours d'un bilan systématique amène toujours le médecin du travail à s'interroger quant à l'imputabilité professionnelle de la survenue ou de l'aggravation de ces troubles. Parallèlement à la recherche d'étiologies non professionnelles, il est nécessaire de déterminer l'imputabilité professionnelle de ces anomalies, qu'elles soient aiguës ou chroniques. Rarement évoquée sur des arguments cliniques ou paracliniques, elle repose sur l'identification et la quantification de l'exposition aux agents hépatotoxiques, sur des données précises de chronotoxicologie, mais aussi sur la recherche de cas identiques dans le même atelier. L'enquête étiologique est d'autant plus importante que l'évolution biologique des cytolyses est, en général, favorable après élimination du oudes toxiques en cause. La clé du problème réside donc dans une connaissance précise des activités de travail et des produits manipulés, ce qui n'est pas toujours facile, d'autant que de nombreuses substances sont sans cesse introduites sur le marché. La solution n'est pas l'inaptitude d'un ou de plusieurs salariés, mais une fois encore l'amélioration des conditions d'hygiène et de sécurité du travail.
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