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Evaluation du danger toxicologique du fioul rejeté sur les côtes. Dossier Erika. Rapport 3.
Etude et rapport
Edition : Institut national de l'environnement industriel et des risques (INERIS, Parc technologique ALATA, BP 2, 60550 Verneuil-en-Halatte), 2000, 31 p., ill., bibliogr.
Rapport intermédiaire d'expertise réalisée par l'INERIS, à la demande du ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement le 11 février, portant sur l'évaluation des risques toxiques liés à l'exposition au fioul rejeté sur les côtes, lors des opérations de ramassage des déchets et de nettoyage des oiseaux à la suite du naufrage du pétrolier maltais, l'Erika, en décembre 1999 ; le rapport final de synthèse est signalé dans la base de données INRS-Biblio sous la référence 00004310. Deux familles de substances chimiques sont particulièrement présentes dans les rejets de l'Erika : les hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP) et les thiophènes. Les données étant insuffisantes pour l'évaluation du risque toxique lié à l'exposition aux thiophènes, ce rapport évalue seulement la toxicité des HAP auxquels sont exposés les bénévoles et les professionnels lors de ces opérations de nettoyage ; seule l'exposition par voie cutanée paraît pertinente aux auteurs de ce rapport d'évaluation des dangers. Ces composés sont répertoriés comme probablement ou possiblement cancérogènes pour l'homme par les instances internationales et européennes (Communauté européenne, Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), Environmental Protection Agency (EPA)). En France, leur étiquetage doit comporter la phrase R 45 ("peut causer le cancer"). Plusieurs HAP ont induit des cancers cutanés chez la souris ; il s'agit du benz(a)anthracène, du benzo(a)pyrène, du benzo(b)fluoranthène, du benzo(k)fluoranthène, du chrysène, du dibenzo(a,h)anthracène, de l'indéno(1,2,3-cd)pyrène.