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Predictors of return to work 12 months after solid organ transplantation : results from the Swiss Transplant Cohort study.
(Prédicteurs du retour au travail 12 mois après une transplantation d’un organe solide : résultats de la cohorte nationale suisse des transplantés).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Rehabilitation, Pays-Bas, vol. 29, n° 2, juin 2019, pp. 462-471, ill., bibliogr. (En anglais)
Le retour au travail avec ou après une pathologie chronique est un processus mal compris, influencé par une série de facteurs personnels, médicaux, sociétaux ou liés au travail. L’objectif de cette étude était d’identifier des prédicteurs du retour au travail 12 mois après une transplantation d’un organe solide en appliquant un modèle Bio-psycho-social. Cette étude était basée sur les patients de la Cohorte Nationale Suisse des Transplantés, une cohorte prospective multicentrique ayant subi une première transplantation d’un organe solide (rein, foie, coeur et poumon). Des facteurs bio-psycho-sociaux ont été testés et des prédicteurs du retour au travail ont été identifiés par des modèles logistiques. Parmi les 636 patients inclus, 49,8 % (317) étaient au travail 12 mois après la transplantation. Le principal prédicteur était le statut d’emploi avant transplantation (OR = 10,8). De ce fait, la population a été stratifiée en groupes en emploi ou non avant transplantation. L’âge, la santé perçue (6 mois après transplantation) et l’organe transplanté étaient significativement associés au retour au travail dans les deux groupes. Le retour au travail était influencé par l’éducation, le score de dépression (6 mois après transplantation) et le temps d’attente de l’organe dans le groupe des sujets au travail avant transplantation et par la pension d’invalidité dans le groupe des sujets hors emploi avant transplantation. Le statut d’emploi avant transplantation était fortement lié au statut après transplantation, les mesures pour favoriser le retour au travail devraient être prises bien avant l’opération. Des facteurs biomédicaux, psychologiques et sociaux devraient être pris en compte dans la promotion du retour au travail des transplantés.