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Noise characterization of “effective quiet” areas on a US Navy aircraft carrier.
(Caractérisation du bruit de zones «silencieuses effectives» sur un porte-avions de la marine américaine).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 16, n° 5, mai 2019, pp. 329-335, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette enquête était de caractériser les niveaux de bruit dans des espaces désignés comme étant des "zones de calme effectif" sur un porte-avions de la marine américaine. Des échantillons de dosimétrie du bruit ont été recueillis dans 15 espaces désignés, représentant 15 mesures de bruit, lors de la navigation. Des mesures équivalentes de niveau sonore (Leq) ont été recueillies au cours d'opérations aériennes, d'opérations autres que des opérations de vol et sur des périodes de 24 heures. Ces données ont été comparées à la valeur limite seuil (TLV) de la Conférence américaine des hygiénistes industriels gouvernementaux (ACGIH) de 70 dBA pour les zones «silencieuses effectives» destinées à la récupération temporaire, lorsque le personnel vit et travaille dans un environnement bruyant plus de 24 heures. Les zones surveillées ont été sélectionnées en fonction de leur occupation et utilisation par le personnel pendant les périodes de repos. Les zones ont été classées selon 2 types (1) les zones de loisirs comprenant des zones de restauration, des gymnases, des salons, un cybercafé et la zone sociale, (2) des zones de couchage. Toutes les mesures effectuées au cours de la période de 24 heures et pendant les opérations en vol et 46,7 % des zones pendant la période hors-exploitation ont dépassé la valeur de référence de 70 dBA ACGIH. Les Leqs moyens étaient supérieurs de 15 dBA pendant les opérations de vol par rapport aux opérations hors vol dans des zones «silencieuses effectives». Les Leqs dans les zones de loisirs étaient sensiblement plus élevés que dans les zones d’accostage, d’environ 21 dBA en dehors des heures de vol. Les résultats suggèrent que des niveaux de bruit dans les zones «silencieuses effectives» fréquentées par le personnel du porte-avions en dehors des heures de travail en mer peuvent empêcher la récupération auditive.
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