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Emission of particulate matter from a desktop three-dimensional (3D) printer.
(Emisson de particules par une imprimante en trois dimensions (3D) de bureau).
Article
Publié dans : Journal of Toxicology and Environmental Health, Part A, Etats-Unis, vol. 79, n° 11, 2016, pp. 453-465, ill., bibliogr. (En anglais)
Les imprimantes tridimensionnelles (3D) de bureau sont de plus en plus courantes sur les lieux de travail et même chez les particuliers ; cependant, les réglages ne sont généralement pas conçus pour limiter l'exposition. L'expérience acquise avec divers équipements de bureau tels que les imprimantes laser émettant des particules ultrafines (PUF) suggère la nécessité de caractériser les émissions de ces imprimantes 3D pour permettre une évaluation fiable des risques. Le but de cette étude a été d'examiner les facteurs qui influencent les émissions de particules et de caractériser leurs propriétés physiques. Ces émissions ont été évaluées dans un caisson de 0,5 m3 et dans une petite pièce (32,7 m3) à l'aide d'instruments en temps réel pour mesurer le nombre, la distribution granulométrique, la masse et la surface spécifique des particules. Les facteurs considérés comprenaient la composition et la couleur des filaments, ainsi que les technologies de prévention des émissions des imprimantes fournies par le fabricant pendant l'impression d'un objet. Le type de filament a eu une influence significative sur les émissions, l'acrylonitrile butadiène styrène (ABS) émettant des particules plus grosses que l'acide polylactique (PLA), ce qui peut avoir été le résultat d'une agglomération. La taille moyenne géométrique des particules, le nombre total de particules (TP) et les émissions massiques différaient considérablement entre les couleurs d'un type de filament donné. L'utilisation d'un couvercle sur l'imprimante a permis de réduire les émissions de TP d'un facteur 2, et les calculs de dépôt pulmonaire ont indiqué un dépôt de particules de PLA trois fois plus élevé dans les alvéoles que dans l'ABS. Les imprimantes 3D de bureau émettent des niveaux élevés de PUF, qui sont libérées dans des environnements intérieurs où une ventilation adéquate n'est pas prévue. Ces émissions doivent être réduites par l'utilisation d'une hiérarchie de mesures de prévention, en commençant par la conception des dispositifs, suivie de protections collectives (ventilation) et de mesures telles que le choix de la composition et de la couleur des filaments.