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Recent biomonitoring reports on phosphate ester flame retardants : a short review.
(Surveillance biologique des retardateurs de flamme organophosphorés : brève revue de la littérature récente).
Article
Publié dans : Archives of Toxicology, RFA, vol. 92, n° 9, septembre 2018, pp. 2749-2778, ill., bibliogr. (En anglais)
Les triesters organophosphorés (RFOPs) sont de plus en plus utilisés comme retardateurs de flamme et comme plastifiants dans de nombreuses applications, tels que les matériaux de construction, les textiles et les équipements électriques et électroniques. Ils sont proposés comme alternatives aux retardateurs de flamme bromés. Cette synthèse actualisée des données bibliographiques montre que la surveillance biologique a progressivement acquis une plus grande importance dans l’évaluation de l’exposition humaine aux RFOPs. Elle a comme avantage de prendre en compte les multiples sources potentielles et les différentes voies d’absorption des RFOPs. Ces études montrent une exposition interne répandue et simultanée à un large éventail de RFOPs, dans le monde entier. Les métabolites des RFOPs, principalement des diesters dialkyl ou diaryl, ont été utilisés comme biomarqueurs d’exposition et ils ont été détectés de façon ubiquitaire dans l’urine des adultes et enfants de la population générale. Les concentrations et les profils des métabolites urinaires sont variables. Ils sont fortement influencés par des facteurs individuels et environnementaux, notamment l’âge, la réglementation du pays de retardateurs de flamme et les types et les quantités des émissions de RFOPs à partir des micro-environnements, ainsi que par les méthodes d’analyse. Quelques études de biométrologie urinaire ont mis en évidence des expositions professionnelles aux RFOPs. Des études de biosurveillance à grande échelle utilisant un large éventail de diesters et métabolites hydroxylés urinaires seraient utiles pour optimiser le choix des biomarqueurs et affiner l’évaluation de l’exposition humaine aux RFOPs.