Risk of injury after evening and night work : findings from the Danish Working Hour Database.


(Risque d’accident à la suite des postes de travail en soirée et de nuit : résultats de la base de données danoise sur les heures de travail).


Article

NIELSEN H.B. | LARSEN A.D. | DYREBORG J. | HANSEN A.M. | ET COLL.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 44, n° 4, juillet 2018, pp. 385-393, ill., bibliogr. (En anglais)

Le travail en soirée et de nuit a été associé à des risques plus élevés d’accident que le travail de jour. Cependant, les résultats précédents pourraient avoir été impactés par des biais de rappel et des facteurs de confusion non mesurés découlant des différences entre les travailleurs de jour, du soir et de nuit. Cette étude vise à déterminer si le travail en soirée et de nuit au cours de la semaine écoulée augmente le risque d’accident après avoir limité les biais de rappel et les facteurs de confusion non mesurés. Les heures de travail quotidiennes individuelles de 69 200 employés (167 726 années-personnes de 2008 à 2015), travaillant principalement dans les hôpitaux, ont été reliées à des informations de registre sur 11 834 blessures ayant entraîné une admission aux urgences ou un décès. Les analyses ont été effectuées à l'aide de modèles de régression de Poisson dans l'ensemble de la population, incluant les travailleurs permanents de jour, du soir et de nuit, et dans deux sous-populations de travailleurs du soir et de nuit. Les résultats ont montré que le risque d’accident était plus élevé après une semaine de travail en soirée et de nuit, par rapport au travail uniquement de jour. Des estimations similaires, bien qu'atténuées, ont été trouvées pour le travail du soir chez les travailleurs du soir et pour le travail de nuit chez les travailleurs de nuit. En conclusion, il y a un risque global accru de blessure après une semaine qui comprenait des postes de travail en soirée ou de nuit par rapport au travail de jour seulement. Bien qu'atténué, le risque plus élevé demeure après la réduction des facteurs de confusion non mesurés.

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