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Gendered safety and health risks in the construction trades.
(Risques liés au genre pour la sécurité et la santé dans les métiers de la construction).
Article
Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, Royaume-Uni, vol. 62, n° 4, mai 2018, pp. 404-415, ill., bibliogr. (En anglais)
Malgré la représentation accrue des femmes dans l'ensemble de la main-d'oeuvre, la construction demeure un secteur à prédominance masculine. Des études antérieures ont noté que l'environnement de travail dangereux combiné à une culture qui peut être discriminatoire et ouvertement hostile peut menacer la santé et la sécurité des travailleuses. Cependant, il existe peu d'informations sur les risques physiques et psychosociaux actuels au travail qui affectent les femmes de ce secteur. Les auteurs ont examiné les différences d'exposition en milieu de travail entre les deux sexes, et l'association de ces expositions avec le stress et les préjudices professionnels autodéclarés, afin de mettre en évidence comment les conditions de travail liées au genre affectent négativement la santé des femmes. Une vision holistique de la santé qui inclut l'influence des sphères familiale et professionnelle ainsi que les dangers liés à l'expérience sociale des femmes a été prise en compte. Près de 300 travailleurs (198 femmes et 93 hommes) de l'Etat de Washington ont répondu aux enquêtes. Les statistiques descriptives ont été utilisées pour comparer les expositions entre les sexes et une régression logistique a permis de modéliser l'association entre les expositions psychosociales et les résultats des blessures et du stress. Les résultats indiquent que les femmes sont beaucoup plus susceptibles que les hommes de déclarer un niveau élevé de stress ressenti et d'avoir été blessées au travail au cours de la dernière année. Dix des 12 expositions psychosociales liées au travail ont été associées au stress (stress au travail, discrimination fondée sur le sexe et l'âge, intimidation, équilibre travail-vie personnelle, isolement, harcèlement sexuel, climat de sécurité et soutien social) ou à des préjudices (discrimination fondée sur le sexe, intimidation, surcompensation et harcèlement sexuel) chez les femmes.