Adding sleep restriction to the equation : impact on wildland firefighters' work performance and physiology in hot conditions.


(Ajout de la privation de sommeil à l'équation : impact sur la performance au travail et la physiologie des pompiers forestiers exposés à de fortes chaleurs).


Article

VINCENT G.E. | FERGUSON S. | LARSEN B. | RIDGERS N.D. | ET COLL.

Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 91, n° 5, juillet 2018, pp. 601-611, ill., bibliogr. (En anglais)

Le but de cette étude était d’examiner chez des pompiers les effets de la restriction du sommeil sur la performance physique, l'activité physique et les efforts physiologiques et perçus pendant une simulation de feu de forêt. 31 pompiers ont été soumis au hasard soit à des températures élevées (33 °C, 8 heures de sommeil), soit à des températures élevées avec restriction du sommeil (33 °C, 4 heures de sommeil). Des circuits de travail intermittents et rythmés de six tâches de lutte contre l'incendie ont été effectués pendant trois jours. Les pompiers auto-déclaraient le niveau d'effort perçu. La fréquence cardiaque, la température corporelle et l'activité physique étaient mesurées en continu. Des boissons étaient consommées à volonté, avec enregistrement de tous les aliments et boissons consommés. Le volume et la gravité spécifique de l'urine étaient analysés, et le sommeil évalué à l'aide de la polysomnographie. Les résultats de l’étude ne montrent pas de différence entre les deux groupes en ce qui concerne la performance physique, la fréquence cardiaque, la température corporelle, la gravité spécifique des urines des pompiers ou leur prise de liquides. L’effort perçu était plus élevé par le groupe soumis à une restriction de sommeil pour deux des six tâches de lutte contre l'incendie. Le groupe soumis à une restriction de sommeil a également passé environ 7 minutes de moins à un niveau d’activité physique modérée tout au long des circuits de travail de deux heures par rapport au premier groupe. En conclusion, deux nuits de restriction du sommeil n'ont pas influencé la performance physique ou les réactions physiologiques des pompiers au cours des trois jours de simulation d'incendie de forêt. D'autres recherches sont nécessaires pour explorer les rythmes de travail des pompiers durant la suppression des feux de forêt.

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