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Health survey of employees regularly using 3D printers.
(Suivi de la santé des employés utilisant régulièrement des imprimantes 3D).
Article
Publié dans : Occupational Medicine, Royaume-Uni, vol. 68, n° 3, avril 2018, pp. 211-214, ill., bibliogr. (En anglais)
Les imprimantes 3D peuvent émettre des particules ultrafines et des composés organiques volatils nocifs. Les travailleurs utilisant cette technologie pourraient être à risque de maladies respiratoires d’origine professionnelle. Le but de cette étude était de savoir si l’impression en 3D a des effets sur la santé des utilisateurs professionnels. Il s'agissait d'une enquête préliminaire. On a demandé aux travailleurs de 17 entreprises utilisant l'impression 3D, incluant des entreprises commerciales de prototypage, des établissements d'enseignement et des bibliothèques publiques de la région du Grand Toronto, au Canada, de remplir des questionnaires d'enquête comprenant des données démographiques, professionnelles et de santé. Les associations entre les variables liées aux antécédents médicaux autodéclarés et les caractéristiques professionnelles ont été examinées au moyen des tests du chi carré et de Fisher. Parmi les 46 travailleurs interrogés, 27 (59 % des participants) ont déclaré avoir eu des symptômes respiratoires au moins une fois par semaine au cours de la dernière année. Travailler plus de 40 heures par semaine avec des imprimantes 3D était significativement associé à une pathologie respiratoire diagnostiquée (asthme ou rhinite allergique). Une grande variation a été observée dans les pratiques d'hygiène du travail dans les 17 lieux de travail étudiés. En conclusion, ces résultats montrant des symptômes respiratoires fréquemment signalés, suggèrent la nécessité d’études supplémentaires sur les travailleurs exposés dans ce secteur.