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" Charge de travail ". Un mode opératoire pour soutenir la qualité de vie au travail ?
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Publié dans : Revue des conditions de travail, n° 7, décembre 2017, pp. 74-82, bibliogr.
La création de l’Agence Nationale pour l'amélioration des Conditions de Travail (ANACT) se confond pour partie avec le projet d’une évaluation de la charge de travail. Dans la perspective de l’époque (travail industriel répétitif), la charge de travail se doit d’être réduite pour améliorer les conditions de travail. Dans les années 1970, les contributions majeures évaluent les différentes facettes de la charge de travail que sont la fatigue physique, la charge mentale de travail et l’évaluation subjective de celle-ci par les salariés. Or, comment comprendre cette notion de façon utile à l’ère du numérique, des réseaux et de la fracturation du monde salarial ? Le champ de la prévention des risques professionnels s'est lui aussi considérablement étendu pour englober des éléments de prévention primaire et organisationnelle. Dans un contexte en profonde transformation, cet article revient sur l’évolution des termes et concepts adoptés (fatigue, risques psychosociaux (RPS), qualité de vie au travail (QVT), régulation de la charge de travail, etc.), en référence aux travaux et à la littérature publiés depuis 1970 comme aux dispositions juridiques à l’occasion de la loi Aubry (2000) et la loi Travail de 2016.
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