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The physiological strain incurred during electrical utilities work over consecutive work shifts in hot environments : a case report.
(Stress physiologique subi par les salariés des services publics d'électricité au cours de postes de travail consécutifs dans des environnements chauds : étude de cas.).
Article
Publié dans : Journal of Occupational and Environmental Hygiene, Etats-Unis, vol. 14, n° 12, décembre 2017, pp. 986-994, ill., bibliogr. (En anglais)
Cet article a permis d’évaluer la tension physiologique chez des travailleurs des services publics d'électricité pendant des postes de travail consécutifs dans des conditions chaudes, en extérieur. Quatre travailleurs très expérimentés des services publics d'électricité ont été surveillés pendant des travaux réguliers exécutés dans des conditions chaudes (34 °C) pendant deux jours consécutifs. L'hydratation des travailleurs (gravité spécifique de l'urine) a été évaluée avant et après le travail. Le niveau d'effort physique a été déterminé par analyse vidéo. La température corporelle et la fréquence cardiaque (HR, présentée en pourcentage du taux maximum, % HRmax) ont été surveillées en permanence. Selon les normes actuelles, tous les travailleurs étaient déshydratés avant le travail et sont restés déshydratés après le travail à l'exception d'un travailleur. Le premier jour, la proportion du poste de travail passé au repos, telle que définie par l’ACGIH (American Conference for Governmental and Industrial Hygienists,) était de 51 %. Le temps de repos a augmenté chez tous les travailleurs le deuxième jour, atteignant 66 % du poste de travail. La température moyenne du poste de travail était de 37,6 °C et de 37,7 °C les jours 1 et 2, respectivement. Un pic de température a dépassé le seuil recommandé par l'ACGIH de 38,0 °C chez trois travailleurs le jour 1 (38,1 °C) alors que tous les travailleurs ont dépassé ce seuil le jour 2 (38,4 °C). En revanche, la moyenne des fréquences cardiaques était similaire sur les deux jours (jour 1, 67 % HRmax ; jour 2, 65 % HRmax). Cette étude de cas démontre une augmentation de la contrainte thermique au cours des postes de travail consécutifs malgré une diminution des efforts exercés chez des travailleurs des services publics d'électricité lors de travail régulier à la chaleur.