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Improving the work environment in the fluorescent lamp recycling sector by optimizing mercury elimination.
(Améliorer l'environnement de travail dans le secteur du recyclage des lampes fluorescentes en optimisant l'élimination du mercure).
Article
Publié dans : Waste Management, Royaume-Uni, vol. 76, juin 2018, pp. 250-260, ill., bibliogr. (En anglais)
La problématique du mercure est l’un des enjeux principaux du recyclage des lampes usagées en termes, à la fois de santé au travail et d’objectifs de recyclage. En effet, les procédés mis en œuvre actuellement dans la filière ne permettent de décontaminer les différentes fractions (verres, culots et poudres luminescentes) que partiellement d’où une dissémination diffuse du mercure dans les phases ultérieures de traitement. L’objectif de cette étude est de réduire les niveaux d’exposition des salariés dans les sites de traitement des lampes usagées en éliminant le mercure à la source pendant et/ou après le broyage des lampes par l’optimisation des paramètres de procédé ou par l’ajout d’un procédé simple et économique. Les bilans massiques en mercure ont permis de déterminer la répartition du mercure dans les lampes neuves et usagées. Le pourcentage moyen de mercure dans la phase solide est plus faible dans les nouveaux tubes fluorescents (19,5 % avec 5,5 % dans le verre, 9,7 % dans les bouchons et 4,3 % dans la poudre luminescente) que dans les tubes usagés (33,3 % avec 8,3 % dans le verre, 12,9 % dans les embouts et 12,1 % dans la poudre luminescente). Par contre, le pourcentage de mercure dans la phase vapeur est plus important dans les lampes neuves (80,5 %) que dans les lampes usagées (66,6 %). L'étude paramétrique montre également que plus la granulométrie du verre est faible, plus la concentration de mercure est élevée (1,2 microg Hg/g pour les particules de verre >1000 microm et 152,0 microg Hg/g pour les particules de verre <100 microm) ; la durée de broyage nécessaire pour l'élimination optimale du mercure dans les tubes usagés est de 24 h ; et en moyenne 71 % du mercure est désorbé à 400°C. Les effets du débit d'air, de la vitesse de rotation et du nombre de billes n'ont pas pu être déterminés en raison des grandes variabilités des résultats. Il est recommandé que les entreprises de recyclage utilisent des procédés combinant des techniques de chauffage et de brassage pour récupérer le mercure des lampes afin d'éliminer le maximum de mercure sous forme vapeur et d'éviter l'adsorption du mercure sur de nouveaux sites créés au cours du broyage.