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Biomarkers of respiratory allergy in laboratory animal care workers : an observational study.
(Biomarqueurs de l'allergie respiratoire chez des travailleurs chargés de prendre soin des animaux de laboratoire : étude d'observation).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 91, n° 6, août 2018, pp. 735-744, ill., bibliogr. (En anglais)
L'allergie aux animaux de laboratoire est une maladie professionnelle très répandue chez les travailleurs exposés. Le but de cette étude était de valider les biomarqueurs de l'inflammation des voies respiratoires chez les soignants des animaux de laboratoire. Les participants à cette étude d'observation (63 soignants d’animaux de laboratoire et 64 témoins) ont répondu à un questionnaire clinique, ont subi une spirométrie et un test de piqûre cutanée ou radioallergosorbant (RAST) pour les aéroallergènes courants et professionnels. La fraction expirée du monoxyde d’azote (FENO), du peroxyde d'hydrogène ainsi que les niveaux de pneumoprotéine sérique ont été mesurés. L'analyse de covariance (ANCOVA) a été utilisée pour évaluer les interactions des variables. Les résultats de l’étude montrent que les niveaux de FENO sont corrélés avec l’exposition, la sensibilisation et l’âge. On ne trouve pas d’interaction entre l’exposition et la sensibilisation lorsque l’âge est pris en compte dans le modèle. Les niveaux de peroxyde d’hydrogène sont plus élevés chez les travailleurs sensibilisés que chez les témoins sensibilisés. Les niveaux de pneumoprotéine sérique ne sont pas affectés par l’exposition, la sensibilisation ou l’âge, bien que des niveaux plus élevés aient été observés chez les travailleurs symptomatiques. En conclusion, la présence de symptômes cliniques associés à l'exposition à des animaux de laboratoire et à des niveaux élevés de FENO devrait inciter les travailleurs prenant soin des animaux de laboratoire à subir d'autres évaluations médicales. Bien que les niveaux de peroxyde d’hydrogène ne semblent pas refléter l'inflammation éosinophile, la mesure des pneumoprotéines sériques pourrait permettre de surveiller la progression de la rhinite à l'asthme.