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Surgery for subacromial impingement syndrome in relation to intensities of occupational mechanical exposures across 10-year exposure time windows.
(Corrélation entre le traitement chirurgical du syndrome de conflit sous-acromial et les degrés d’intensité des expositions professionnelles à des facteurs de risque biomécaniques sur des périodes d’exposition de 10 ans).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 75, n° 3, mars 2018, pp. 176-182, ill., bibliogr. (En anglais)
Cette étude vise à déterminer les degrés d’intensité des expositions mécaniques professionnelles (force, élévation des bras et gestes répétitifs) qui n’entraînent pas de risque accru de traitement chirurgical du syndrome de conflit sous-acromial (SIS) même après de longues périodes d’exposition. De plus, elle vise à évaluer si l’exposition aux vibrations main-bras constitue un facteur de risque indépendant. Les données d’une étude de cohorte basée sur le registre de l’ensemble de la population active danoise (n = 2 374 403) ont été utilisées. Au cours de la période de suivi (2003-2008), 14 118 premières interventions chirurgicales pour cause de SIS ont eu lieu. Pour chaque personne, un lien a été établi entre les codes professionnels du registre (1993-2007) et une matrice emploi-exposition de la population générale afin d’obtenir les degrés d’exposition d’une année sur l’autre, sur des échelles de mesure relatives à la force, à l’élévation de la partie supérieure des bras à plus de 90° et aux gestes répétitifs, ainsi que des avis d’experts quant aux degrés d’exposition aux vibrations main-bras. Sur des périodes d’exposition de 10 ans, la durée de l’exposition a été calculée à des degrés spécifiques d’intensité (faible, moyenne et élevée), supérieurs au niveau d’intensité minimal. Les résultats montrent qu’en deçà d’un certain degré d’intensité, les gestes répétitifs sont sans danger. Les niveaux d’intensité supérieurs au niveau minimal en ce qui concerne la force et l’élévation de la partie supérieure des bras à plus de 90° entraînent un risque accru sur des périodes d’exposition de 10 ans. Aucune corrélation indépendante n’a été observée en ce qui concerne les vibrations main-bras.