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A cohort study on self-reported role stressors at work and poor sleep : does sense of coherence moderate or mediate the associations ?
(Etude de cohorte sur les facteurs de stress au travail auto-déclarés liés au rôle et les troubles du sommeil : le sentiment de cohérence a-t-il un effet modérateur ou médiateur sur les associations éventuelles ?).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 91, n° 4, mai 2018, pp. 445-456, ill., bibliogr. (En anglais)
L'objectif de cette étude était d'examiner les associations bidirectionnelles entre l'ambiguïté des rôles subjective et les conflits de rôles au travail, et le sommeil autodéclaré deux ans plus tard, ainsi que les effets du sentiment de cohérence sur les associations entre facteurs de stress liés au rôle et troubles du sommeil. Les données utilisées provenaient de questionnaires renseignés en 2006 et 2008 par la cohorte danoise Workplace Bullying and Harassment. 3 363 participants ont répondu au questionnaire en 2006, contre 1 671 en 2008. 1 569 participants ont répondu en 2006 et en 2008 à des questions concernant les facteurs de stress au travail liés au rôle (ambiguïté et conflit de rôles au travail) et troubles du sommeil. Les troubles du sommeil étaient évalués à l’aide du questionnaire Awakening Index (AWI) et du Disturbed Sleep Index (DSI). Les effets modérateurs et médiateurs sur les associations étaient analysés à l’aide de la modélisation par équation structurelle. Les résultats de l’étude montrent une association potentielle entre les facteurs de stress au travail liés au rôle et les troubles du sommeil, après ajustement en fonction des troubles du sommeil présents au démarrage, de l’âge, du sexe et du mode de vie (consommation d’alcool et de tabac, activité physique durant les loisirs). Les facteurs de stress subjectifs liés au rôle étaient potentiellement associés aux troubles du sommeil. Cependant, les troubles du sommeil pourraient eux-même être prédictifs de facteurs de risque subjectifs liés au rôle (causalité inverse). En conclusion, le sentiment de cohérence (SOC) peut être considéré comme un facteur à la fois médiateur et modérateur de l'association entre les conflits de rôles subjectifs et les troubles du sommeil. Il modère l'association entre les facteurs de stress subjectifs liés au rôle et les troubles du sommeil de même que l'association inverse.