Shift work schedule and night work load : effects on body mass index. A four-year longitudinal study.


(Horaires de travail posté et charge de travail de nuit : effets sur l'indice de masse corporelle. Etude longitudinale sur quatre ans).


Article

BUCHVOLD H.V. | PALLESEN S. | WAAGE S. | BJORVATN B.

Publié dans : Scandinavian Journal of Work, Environment and Health, Finlande, vol. 44, n° 3, mai 2018, pp. 251-257, ill., bibliogr. (En anglais)

Le but de cette étude était d'étudier les changements de l'indice de masse corporelle (IMC) selon les différents horaires de travail et le nombre moyen de postes de nuit annuels sur une période de suivi de quatre ans. Une étude prospective a été menée auprès d’infirmiers norvégiens (N = 2 965) ayant des horaires de travail différents : seulement de jour, roulement sur deux postes de travail (de jour et du soir), roulement sur trois postes de travail (jour, soir et nuit), nuit seulement, ceux qui ont changé pour des postes de nuit et ceux qui ont abandonné les horaires incluant des postes de nuit. Des tests de Student appariés ont été utilisés pour évaluer les changements de l'IMC au sein des sous-groupes. L'analyse de régression linéaire multiple a été utilisée pour évaluer les effets sur l'IMC entre les groupes quand les données initiales relatives à l'IMC, au sexe, à l'âge, à l'état matrimonial, aux enfants vivant à la maison et aux années depuis l'obtention du diplôme étaient prises en compte. Le même modèle de régression a été utilisé pour évaluer l'effet du nombre moyen de postes de nuit annuels sur la variation de l'IMC. Les résultats ont montré que les travailleurs de nuit, les travailleurs postés sur deux roulements, sur trois roulements et ceux qui ont changé d'horaire de travail avaient tous un gain significatif d’IMC au cours de la période de suivi. Toutefois, celui des travailleurs de jour n'était pas significatif. En utilisant des régressions linéaires multiples ajustées, les auteurs ont montré que les travailleurs de nuit avaient un gain d'IMC significativement plus élevé que les travailleurs de jour. Aucune association significative n’a été trouvée entre le nombre moyen de postes de nuit annuels et le changement d'IMC à l'aide du modèle de régression linéaire multiple. En conclusion, après ajustement pour tenir compte des facteurs de confusion possibles, cette étude montre que l'IMC augmentait significativement plus chez les travailleurs de nuit que chez les travailleurs de jour.

Consulter en ligne

Suggestions

Du même auteur

Prevalence of shift work disorder : a systematic review and meta-analysis.

Article | PALLESEN S. | 2021

Aucune revue systématique ou méta-analyse concernant la prévalence des troubles liés au travail posté n'ayant été réalisée jusqu'à présent, cet article se fixe pour objectif de passer en revue les études de prévalence consacrées à...

Changes in work schedule affect headache frequency among Norwegian nurses : a 3-...

Article | KRISTOFFERSEN E.S. | 2024

Cette étude longitudinale menée chez 1 104 infirmières norvégiennes examine sur une période de 3 ans, l'impact des changements d'horaires de travail sur la fréquence des maux de tête. Les données ont été recueillies en 2014 (début...

Short rest between shift intervals increases the risk of sick leave : a prospect...

Article | VEDAA O. | 2017

Les auteurs ont utilisé des données objectives issues de registres pour étudier prospectivement les effets des retours rapides au travail (RR, < 11 heures de repos entre les postes de travail) et des postes de nuit sur les abse...

Chargement des enrichissements...