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Porter ou pas une ceinture lombaire ? Des chercheurs s'intéressent aux effets psychologiques et biomécaniques.
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Publié dans : Prévention au travail, Canada, vol. 31, n° 2, été 2018, pp. 17-20, ill., bibliogr.
Les douleurs au dos se classent au premier rang mondial des causes d’incapacité. La littérature récente confirme à nouveau que le retour au travail est bénéfique au rétablissement. Les travailleurs qui demeurent actifs, tant que la douleur le permet, ont un risque inférieur de rechute par comparaison avec ceux qui se voient prescrire du repos jusqu’à disparition des symptômes. L’IRSST (Canada), travaille sur deux axes de recherche : des exercices de stabilisation lombaire (modalité active de traitement) et le port d’une ceinture lombaire (modalité passive). Le port de la ceinture lombaire permettrait de rassurer les travailleurs lors de leur reprise du travail et de leur offrir une plus grande sécurité. Un essai clinique randomisé (ECR) doit permettre de déterminer le choix de la ceinture, le type de patients qui pourraient bénéficier du port de la ceinture lombaire, et les facteurs de réussite. Des facteurs psychosociaux entre également en compte : impact social du port de la ceinture lombaire, gestion de la douleur. En attendant les résultats de cette étude, les chercheurs de l’IRSST estiment que la ceinture lombaire peut constituer une mesure de soutien ponctuelle dans le cadre d’une reprise graduelle du travail.
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