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Ocular surface and tear film status among contact lens wearers and non-wearers who use VDT at work : comparing three different lens types.
(Surface oculaire et état du film lacrymal chez des travailleurs porteurs ou non de lentilles de contact et utilisant un écran de visualisation : comparaison entre trois types de lentilles).
Article
Publié dans : International Archives of Occupational and Environmental Health, RFA, vol. 91, n° 3, avril 2018, pp. 327-335, ill., bibliogr. (En anglais)
Le but de cette étude était d’analyser les différences d’aspect de la surface oculaire et d’état du film lacrymal chez des travailleurs portant ou non des lentilles cornéennes dans un groupe utilisant des écrans de visualisation, et d’évaluer les différences entre différents matériaux de lentilles. Une étude transversale a été menée chez 236 employés de bureau, dont 92 portaient des lentilles. Etaient recueillis pour les participants le type de lentilles de contact utilisé (lentilles en hydrogel conventionnel, lentilles en silicone hydrogel, lentilles rigides perméables au gaz) ainsi que leur exposition aux écrans de visualisation. La surface oculaire et l’état du film lacrymal étaient déterminés en fonction de la présence de rougeurs bulbaire, limbrique et palbébrale, d’inflammations de la paupière, de tâches sur la cornée, ainsi que par les tests de Schirmer et du temps de rupture du film lacrymal (TBUT). Un modèle linéaire généralisé était utilisé pour calculer le risque relatif et le risque relatif ajusté par âge et par sexe afin d’évaluer l’association entre les anomalies de la surface oculaire et du film lacrymal et l’utilisation et le type de lentilles de contact. Les résultats de l’étude ont montré que le risque relatif ajusté d’anomalies de la surface oculaire était plus élevé chez les porteurs de lentilles. Une exposition aux écrans de visualisation supérieure à 4 h par jour augmente le risque d'inflammation limbique et de la paupière chez les porteurs de lentilles. Les utilisateurs de lentilles en hydrogel conventionnel ont le risque le plus élevé d’anomalies de la surface oculaire, suivis par les porteurs de lentilles en silicone hydrogel. Porteurs comme non porteurs de lentilles présentent une forte prévalence d’altération des résultats au TBUT et au test de Schirmer. En conclusion, l’usage régulier de lentilles durant l’utilisation d'écrans de visualisation augmente le risque d’inflammation du bulbe, du limbe et de la paupière, en particulier chez les porteurs de lentilles souples. La forte prévalence d’altération des résultats aux tests TBUT et Schirmer chez l’ensemble des participants suggère que l’utilisation d’écrans de visualisation affecte de façon importante les caractéristiques du film lacrymal.