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Assessment of residual exposure to PCBs in metallurgy.
(Evaluation de l'exposition résiduelle aux PCB dans la métallurgie).
Article
Publié dans : La Medicina del lavoro, Italie, vol. 108, n° 3, mai-juin 2017, pp. 174-186, ill., bibliogr. (En anglais)
L'exposition professionnelle aux polychlorobiphényles (PCB) a été évaluée auprès de 56 ouvriers travaillant dans 6 aciéries et 2 fonderies d'aluminium de la province fortement industrialisée de Brescia en Italie. Cette évaluation a été réalisée selon une approche combinant la surveillance environnementale et des dosages biologiques de 34 composés PCB. Les mesures dans l'air ont présenté les concentrations les plus fortes dans les fonderies, jusqu'à 100 fois supérieures à celles obtenues dans les aciéries). Les PCB de type dioxine sont peu représentés dans les résultats biologiques alors que les PCB de type non-dioxine (en particulier les PCB 153, 138 et 180 répandus dans l'environnement) sont détectés dans tous les échantillons. La concentration moyenne dans le sérum est de 3,9 ng/ml et la moyenne géométrique du niveau ambiant est de 9 305 pg/m3. Malgré les fortes valeurs ambiantes relevées, les auteurs n'ont pas réussi à trouver de différences signicatives entre les 2 types d'entreprises étudiés, même en considérant les tâches ou l'ancienneté. L'unique association a été constatée avec l'âge des salariés. Une explication possible pourrait se trouver dans l'efficacité des mesures de protection individuelle et collective. La récente reclassification des PCB en cancérogènes avérés pour l'homme montre la nécessité d'évaluer ces composés sur les lieux de travail.
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