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Occupational irritant contact dermatitis diagnosed by analysis of contact irritants and allergens in the work environment.
(Dermatite de contact d’irritation d’origine professionnelle diagnostiquée par l’analyse des irritants et allergènes de contact présents dans l’environnement de travail).
Article
Publié dans : Contact Dermatitis, Danemark, vol. 71, n° 6, décembre 2014, pp. 364-370, ill., bibliogr. (En anglais)
La dermatite de contact d’irritation est couramment diagnostiquée chez des patients atteints de dermatite de contact professionnelle. Les études sur l’utilité des fiches de données de sécurité (FDS) pour le diagnostic des dermatites de contact d’irritation font défaut. La présente étude vise, d’une part, à caractériser les expositions à des irritants amenant à poser un diagnostic de dermatite de contact d’irritation d’origine professionnelle, et, d’autre part, à évaluer la survenue d’expositions concomitantes à des allergènes de contact. Elle porte sur 316 cas présumés de dermatites de contact d’irritation au niveau des mains qui ont été signalés au département de dermato-allergologie de l’hôpital de Gentofte (Copenhague, Danemark) entre janvier 2010 et août 2011, dans le cadre d’un programme comprenant un examen clinique, une évaluation de l’exposition et des tests cutanés. Une dermatite de contact professionnelle a été diagnostiquée chez 228 patients, dont 118 étaient atteints de dermatite de contact d’irritation d'origine professionnelle. Les principaux irritants identifiés étaient le travail en milieu humide (n = 64), les gants (n = 45), les traumatismes mécaniques (n = 19) et les huiles (n = 15). Une exposition à des produits chimiques irritants spécifiques a été constatée chez neuf patients ; les FDS ou la liste des composants figurant sur l’étiquette des produits concernés ont permis d’identifier cette exposition chez huit de ces patients. L’examen des FDS et de la liste des composants figurant sur l’étiquette des produits a montré que 41 patients étaient exposés à 41 allergènes de contact ayant un pouvoir sensibilisant modéré ou fort et que 18 patients étaient exposés à 25 allergènes de contact professionnels ayant un faible pouvoir sensibilisant. En conclusion, l’évaluation systématique de l’exposition menée dans le cadre de la présente étude n’a pas révélé de nouveaux irritants. Les FDS jouent un rôle limité dans l’exploration des dermatites de contact d’irritation.