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Occupational exposure to ultrafine particles in police officers : no evidence for adverse respiratory effects.
(Exposition professionnelle aux particules ultrafines chez des policiers : aucune preuve d’effets toxiques respiratoires).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, Royaume-Uni, vol. 13, n° 5, 2018, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)
L’exposition respiratoire aux particules fines et ultrafines (PUF) a été associée à des maladies respiratoires. Cependant, on sait peu de choses sur la qualité, les seuils et les concentrations de particules à l’origine d’effets pour la santé. L’impact de l’exposition professionnelle à des PUF et particules sous-micrométriques a été évalué chez 30 instructeurs de tir de la police, en bonne santé, à l'aide d'un examen clinique, d'un questionnaire d’auto-évaluation, d'une analyse des expectorations et d'une spirométrie, et comparé à un groupe témoin. Des paramètres chimiques généraux de laboratoire, cytokines circulantes (interleukine IL-2, IL-4, IL-5, IL-6, IL-8, interféron gamma) et facteur de stimulation des colonies de granulocytes et macrophages (GM-CSF) ont été mesurés dans le sérum. L’exposition aux PUF a été enregistrée par spectromètre SMPS (Scanning Mobility Particle Sizer). En conclusion, aucune indication cohérente d’effets respiratoires ou inflammatoires indésirables directement ou 24 heures après l’exposition à des niveaux élevés de PUF n’a été observée dans ce groupe d’étude. Cependant, cette étude a montré l'évaluation des effets de l'exposition à court terme dans un cadre professionnel réel, ce qui pourrait être pertinent lorsqu'une évaluation des risques d'expositions professionnelles de haut niveau aux PUF est envisagée.