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Field measurements of inadvertent ingestion exposure to metals.
(Mesures sur le terrain de l'exposition aux métaux par ingestion accidentelle).
Article
Publié dans : Annals of Work Exposures and Health, Royaume-Uni, vol. 61, n° 9, novembre 2017, pp. 1097-1107, ill., bibliogr. (En anglais)
Le contexte de l'ingestion accidentelle sur les lieux de travail est très peu documentée du fait d'un manque de données d'exposition. 38 salariés travaillant le métal dans 5 sites (aciérie, réparation et fabrication de moteurs, soudage de métaux précieux, électrodéposition) ont participé à cette étude. L'évaluation de l'exposition a été réalisée en recueillant les traces de métaux (chrome, nickel, aluminium, cobalt, plomb, arsenic, manganèse et étain) autour de la bouche (zone péri-orale) et sur les mains grâce à des lingettes imprégnées d'eau déminéralisée. Les auteurs se sont basés sur une étude précédente qui a observé la fréquence des contacts main/objet à la bouche. Les prélèvements ont eu lieu au début, au milieu et à la fin des postes de travail. L'analyse des données obtenues montre que les mesures sur les mains et la zone péri-orale sont corrélées, que la quantité par unité de surface est plus grande autour de la bouche que sur les mains. Les périodes de prélèvement ne présentent pas de différences significatives pour 5 des métaux de la liste, pour toutes les surfaces concernées. Aucune relation n'a été identifiée entre la fréquence de contact main/objet à la bouche et l'exposition péri-orale. Les salariés utilisant un masque respiratoire ont une exposition péri-orale plus importante, ce qui est un déterminant important dans l'évaluation de cette exposition. La méthodologie de prélèvement utilisée est pratique, mais les auteurs suggèrent de mener d'autres études pour confirmer le lien entre les taux péri-oraux et l'exposition réelle grâce à un suivi biologique.