Depressive symptoms and workplace-violence-related risk factors among otorhinolaryngology nurses and physicians in Northern China : a cross-sectional study.


(Symptômes dépressifs et facteurs de risque liés à la violence en milieu de travail chez des médecins et infirmiers en otorhinolaryngologie dans le nord de la Chine : étude transversale).


Article

FANG H. | ZHAO X. | YANG H. | SUN P. | ET COLL.

Publié dans : BMJ Open, Royaume-Uni, vol. 8, n° 1, janvier 2018, 9 p., ill., bibliogr. (En anglais)

Les violences en milieu de travail sont relativement fréquentes chez les professionnels de santé qui travaillent dans les services d’otorhinolaryngologie (ORL). Ce phénomène diminue la qualité des prestations de soins médicaux et augmente l’incidence des symptômes dépressifs chez les médecins et les infirmiers, affectant sérieusement leur satisfaction au travail et leur efficacité professionnelle avec une attitude négative vis-à-vis des soins thérapeutiques. Peu d’études ont évalué les facteurs de risque liés à la violence en milieu de travail et les symptômes dépressifs chez les médecins et infirmiers ORL. Une étude transversale a été menée dans des hôpitaux spécialisés dans la province du Heilongjiang dans le nord de la Chine, afin d’évaluer l’apparition et l’importance des symptômes dépressifs chez des médecins et infirmiers ORL et d’analyser la relation avec les facteurs de risque liés à la violence au travail et des variables démographiques. Les résultats ont montré que, parmi les participants (379 médecins ORL et 273 infirmiers), 57,2 % présentaient des symptômes dépressifs, et que, parmi les répondants ayant souffert de violences physiques, 71,25 % avaient des symptômes dépressifs. Les sujets ayant moins d’un an d’expérience, ainsi que ceux qui travaillaient plus souvent seuls, avaient plus de probabilité de souffrir de symptômes dépressifs que leurs collègues. En conclusion, cette étude aborde un nouveau problème de pratique clinique, et ses résultats diffèrent de ceux d’études précédentes ; en particulier, ils montrent que la fréquence des symptômes dépressifs chez les infirmiers et médecins ORL peut être influencée par les violences physiques, le nombre de collègues présents pendant plus de la moitié de leurs heures de travail et d’autres facteurs liés à la violence en milieu de travail. Pour diminuer les symptômes dépressifs dus à ces violences et améliorer la qualité des soins médicaux, les institutions médicales devraient mettre en place des mesures efficaces pour prévenir les violences physiques, renforcer la capacité de coopération des équipes et augmenter le soutien par les pairs.

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