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Pulmonary injury associated with spray of a water-based nano-sized waterproofing product : a case study.
(Lésions pulmonaires associées à la pulvérisation d’un produit imperméabilisant de taille nanométrique à base d’eau : étude cas-témoins).
Article
Publié dans : Journal of Occupational Medicine and Toxicology, Royaume-Uni, vol. 12, n° 33, 2017, 15 p., ill., bibliogr. (En anglais)
Dans la plupart des cas signalés de lésions pulmonaires provoquées par des produits imperméabilisants, les composés organiques volatils (COV) ont un rôle essentiel. Cet article rapporte un cas impliquant dix salariés fumeurs et exposés à un spray de traitement du bois contenant des nanoparticules dans une solution aqueuse avec seulement quelques pour cent de COV. Il décrit également les résultats de deux reconstructions du procédé de pulvérisation des bois dans le but d’identifier les agents potentiels en cause. Dix travailleurs ont présenté des symptômes respiratoires à la suite de l’imprégnation de meubles en bois durs à l’aide d’un spray d’un produit imperméabilisant qui contenait des noyaux de copolymère d'acrylate fluoré chargés positivement, d’un diamètre médian de 70 nm en suspension aqueuse avec COV et ammonium quaternaire. Le salarié qui a appliqué un litre de produit dans un atelier, utilisant un pistolet pulvérisateur pneumatique, n’a signalé aucun symptôme. Un autre travailleurs, qui est entré dans l’atelier 3 heures plus tard et a roulé et fumé deux cigarettes, a été hospitalisé avec une pneumopathie chimique grave. Le matin suivant, neuf travailleurs d’un atelier voisin dans le même bâtiment, ont présenté une toux sèche, une oppression thoracique et une douleur sous sternale lors d’un exercice physique. En conclusion, le salarié hospitalisé avait fumé des cigarettes contaminées par des fluoropolymères ce qui pourrait expliquer le traumatisme pulmonaire. Les symptômes respiratoires des neufs travailleurs pourraient être dus à l’inhalation de particules présentes sur les surfaces et remises en suspension dans l’air quand les sujets sont entrés dans l’atelier le lendemain. La contribution des COV semble moins probable, les mesures et la modélisation ayant montré des concentrations qui n’auraient pu apparaitre que si le bâtiment était totalement étanche à l’air.