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Occupational and leisure-time physical activity and risk of disability pension : prospective data from the HUNT Study, Norway.
(Activité physique au travail et pendant les loisirs et pension d'invalidité : données prospectives de l'étude HUNT, Norvège).
Article
Publié dans : Occupational and Environmental Medicine, Royaume-Uni, vol. 75, n° 1, janvier 2018, pp. 23-28, ill., bibliogr. (En anglais)
Les auteurs ont étudié de façon prospective l'association entre l'activité physique professionnelle (APP) et la pension d'invalidité causée par des problèmes musculosquelettiques, psychiques ou autres. Les auteurs ont également examiné l'association combinée de l’APP et de l'activité physique de loisir (APL) avec la pension d'invalidité. Une étude de cohorte a été menée sur 32 362 personnes norvégiennes âgées de 20 à 65 ans, en utilisant des questionnaires relatifs à l'APP et à l’APL et des données relatives à la pension d'invalidité. Les rapports de risque (RR) ajustés ont été estimés en utilisant la régression de Cox. Au cours d'un suivi de 9,3 ans, 3 837 (12 %) personnes ont reçu une pension d'invalidité. Comparativement aux personnes dont le travail était surtout sédentaire, celles qui ont beaucoup marché, qui ont beaucoup marché et levé des charges et celles qui avaient un travail physique pénible avaient des RR de 1,26, 1,44 et 1,48 respectivement. Ces associations étaient plus fortes pour les pensions d'invalidité versées pour cause de troubles musculosquelettiques, alors qu'il n'y avait pas de lien clair entre l'APP et le risque de pension d'invalidité versée pour troubles psychiques. Les personnes dont l’APP était élevée et l’APL était faible avaient un RR de 1,77 pour la pension d'invalidité globale et un RR de 2,56 pour la pension d'invalidité en raison de troubles musculosquelettiques, comparativement à une faible APP et une APL élevée. En conclusion, les auteurs ont observé une association positive entre l’APP et le risque de pension d'invalidité versée pour tout type de causes dont les troubles musculosquelettiques, mais pas pour les troubles psychiques. L'activité physique pendant les loisirs a réduit une partie, mais pas la totalité, de l'effet défavorable du travail exigeant physiquement sur le risque de pension d'invalidité.